Organes: Cerveau - Spécialités: Radiothérapie

Etude GLIO-SIB-UP : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité d’une radiothérapie avec modulation d’intensité et boost intégré, associée à une chimiothérapie par témozolomide chez des patients ayant un glioblastome. Le glioblastome est le cancer cérébral le plus fréquent chez l’adulte. Il est causé par la prolifération anormale de cellules du système nerveux central, les astrocytes. Différentes possibilités de traitements existent, seuls ou combinés. L’intervention chirurgicale est le premier traitement à envisager mais la tumeur n’est pas toujours accessible. La radiothérapie vise à détruire et stopper le développement des cellules cancéreuses grâce à des rayons. Cette technique est souvent utilisée en traitement principal combiné à une chimiothérapie qui consiste à administrer des médicaments détruisant les cellules cancéreuses. La radiothérapie par modulation d’intensité est l’une des techniques de radiothérapies les plus modernes, elle consiste à délimiter avec précision la tumeur des tissus sains pour ne les exposer qu’à des doses minimes tandis que la tumeur est exposée à une dose importante de rayons. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une radiothérapie avec modulation associée à une chimiothérapie par témozolomide chez des patients ayant un glioblastome. Les patients recevront une radiothérapie 5 jours par semaine et du témozolomide par voie orale tous les jours du premier au dernier jour de la radiothérapie, 1h à 2h avant la séance. Ce traitement sera réalisé conformément au standard actuel comprenant 6 cures de 28 jours. La durée de la chimiothérapie concomitante ne devra cependant pas excéder 49 jours. Après la radiothérapie, les patients seront suivis à 8 semaines puis tous les 3 mois. Une imagerie par résonnance magnétique (IRM) sera réalisée à chaque visite de suivi jusqu’à progression ou durant 2 ans. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie.

Essai ouvert aux inclusions

CILENT : Essai de phase 1 évaluant la tolérance d’un traitement associant du cilengitide à une radiothérapie, chez des patients jeunes ayant un gliome infiltrant du tronc cérébral. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de déterminer la dose recommandé de cilengitide , lors d’un traitement administré en association avec une radiothérapie, chez des patients jeunes ayant un gliome infiltrant du tronc cérébral. Cet essai sera réalisé en deux phases : Première phase : Les patients recevront un traitement associant une radiothérapie à raison de cinq séances par semaine et d’une perfusion de cilengitide, deux fois par semaine, pendant six semaines. A l’issue de la radiothérapie, le traitement par cilengitide sera poursuivi selon les mêmes modalités pour une durée maximale de 18 mois, en absence de rechute ou d’intolérance. Dans cette phase, différentes doses de cilengitide seront testées afin de déterminer la dose maximale tolérée. Deuxième phase : Les patients recevront le même traitement que dans la première phase, mais le cilengitide sera administré à la dose maximale tolérée telle que déterminée par la première phase de l'essai. Au cours de cet essai, une biopsie sera réalisée sous anesthésie générale avant le début du traitement afin de confirmer le diagnostic. Une série de prélèvements sanguins sera également effectués autour de la première perfusion de cilengitide pour analyse pharmacocinétique.

Essai clos aux inclusions

Étude VERITAS : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer et comparer deux stratégies de traitement d’intensification chez des patients ayant un neuroblastome métastatique avec une réponse insuffisante à la chimiothérapie d’induction. Le neuroblastome est un type de cancer qui affecte les enfants, le plus souvent des nourrissons et des jeunes enfants. Il prend naissance dans les cellules nerveuses immatures du système nerveux sympathique, appelées neuroblastes, qui vont donner lieu au système nerveux sympathique, responsable de préparer le corps à l’action. Le neuroblastome apparait souvent dans l’abdomen, dans les glandes surrénales au-dessus des reins. Il peut aussi se localiser près de la moelle épinière dans le cou, le thorax ou le pelvis. À un stade avancé, le neuroblastome peut développer des métastases dans les ganglions lymphatiques, les os, la moelle osseuse, le foie, la peau, les poumons ou le système nerveux central. La chimiothérapie est souvent proposée comme traitement du neuroblastome associée à autres traitement comme une radiothérapie pour réduire la taille de la tumeur ou soulager les symptômes d’un cancer avancé. La greffe de cellules souches est utilisée pour traiter le neuroblastome de risque élevé ou récidivant. Par conséquent, il y a une nécessité de trouver la combinaison de traitements la plus efficace pour la prise en charge du neuroblastome métastatique. L’objectif de cette étude est d’évaluer et comparer deux stratégies de traitement d’intensification chez des patients ayant un neuroblastome métastatique avec une réponse insuffisante à la chimiothérapie d’induction. Tous les patients recevront 3 cures de temozolomide et d’irinotécan, puis ils seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie par du 131I-mIBG (métaiodobenzylguanidine) avec dosimétrie de corps entier le premier jour et du topotécan pendant les 5 premiers jours. Deux semaines après la première cure de radiothérapie, les patients recevront une deuxième cure de 131I-mIBG en association au topotécan pendant 5 jours. Dans les 10 à 14 jours après cette deuxième cure, les patients auront une greffe de cellules souches autologues dès que possible. Les patients du deuxième groupe recevront du thiotepa pendant 3 jours, puis le quatrième jour ils auront une greffe de cellules souches. La phase de consolidation comprendra un traitement par BuMel (busulfan et melphalan hydrochloride) suivie par une greffe autologue de cellules souches. La chimiothérapie de la phase de consolidation sera suivie par une chirurgie de la tumeur résiduelle si besoin et une radiothérapie. Les patients seront suivis pendant 3 ans après la randomisation.

Essai ouvert aux inclusions

Etude STERIMGLI : étude de phase 1-2 randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité d’une radiothérapie stéréotactique hypofractionnée en association au durvalumab chez des patients ayant un glioblastome récurrent. Le glioblastome multiforme est le type de tumeur cérébrale primaire le plus commun et agressif chez l’adulte. Les rechutes locales du glioblastome sont fréquentes, car il est extrêmement résistant aux traitements de radiothérapie et chimiothérapie. Jusqu’à présent, il n’existe pas un traitement standard pour le glioblastome. L’association d’une radiothérapie stéréotactique hypofractionnée (hFSRT) et d’une immunothérapie anti-PD-1 a montré dans des études précédentes une capacité de stimulation de la réponse immunitaire avec des résultats prometteurs comme traitement de rattrapage du glioblastome. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité d’une radiothérapie stéréotactique hypofractionnée en association au durvalumab chez des patients ayant un glioblastome récurrent. Cette étude se déroulera en 2 étapes. Lors de la première étape, les patients recevront une radiothérapie hFSRT de 3 séances espacées d’un jour associé au durvalumab le cinquième jour, puis toutes les 4 semaines pendant un maximum de 12 mois. La dose de traitement sera progressivement aumgentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de deuxième étape. Lors de la deuxième étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie hFSRT de 3 séances espacées d’un jour . Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie hFSRT de 3 séances espacées d’un jour associé à un traitement par durvalumab le cinquième jour, puis toutes les 4 semaines pendant un maximum de 12 mois. Les patients seront suivis jusqu’à progression de la maladie.

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